“Je crois en Dieu”/”Je crois en un seul Dieu” (Credo)
Il n’y a qu’un seul (vrai !) Dieu.
Au cours de l’histoire de l’humanité, certains hommes se sont détournés (volontairement ou par ignorance) du Vrai Dieu et se sont mis à adorer non pas le Créateur mais certaines de ses créatures ou encore des faux dieux qu’ils s’étaient fabriqués.
Il y a des hommes comme les Gaulois qui adoraient le feu.
Est-ce qu’ils adoraient le Vrai Dieu ? Non
Est-ce que c’est le feu qui a créé le ciel et la terre ? Non
D’autres adoraient les étoiles
D’autres encore adoraient les chats
Certains même adoraient … les oignons
Et aujourd’hui encore, il y a des Hommes qui adorent des idoles (la plupart du temps par ignorance) (des faux dieux en bois ou en pierre). Mais ils se trompent, leur dieux ne sont pas vivants, ils n’existent pas, ils ne peuvent donc pas entendre quand on les prie (puisqu’ils n’existent pas !)
Les idoles peuvent également revêtir d’autres formes : amour disproportionné de l’argent, des plaisirs (il n’est pas mauvais d’en avoir, ce qui est mauvais, c’est que ça soit fait de façon déréglée), de soi-même etc …
Quand des hommes se mettent à se fabriquer des idoles (des faux dieux)…
Voici deux histoires relatées dans l’Ancien Testament :
L’histoire du veau d’or du temps de Moïse
Pour se souvenir de l’histoire de Moïse …. voir la séance qui lui est consacrée jusqu’à la traversée de la Mer rouge ici
Après la fuite d’Égypte, le peuple Hébreux a traversé le désert pendant 40 ans … tantôt ils s’éloignaient du Seigneur, tantôt ils revenaient vers Lui malgré tout ce qu’Il avait fait pour eux.
Voici l’épisode pendant lequel une partie du peuple s’est mis à se détourner de l’unique vrai Dieu pour se fabriquer une idole en forme de bête pour l’adorer.
Lecture du Livre de l’Exode Chapitre 32
Le peuple vit que Moïse tardait à descendre de la montagne. Il se rassembla contre Aaron et lui dit : « Debout ! Fais-nous des dieux qui marchent devant nous. Car ce Moïse, l’homme qui nous a fait monter du pays d’Égypte, nous ne savons pas ce qui lui est arrivé. »
Aaron leur répondit : « Enlevez les boucles d’or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils, de vos filles, et apportez-les moi. »
Tout le peuple se dépouilla des boucles d’or qu’ils avaient aux oreilles et ils les apportèrent à Aaron.
Il reçut l’or de leurs mains, le façonna au burin et en fit un veau en métal fondu. Ils dirent alors : « Israël, voici tes dieux, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte. »
Ce que voyant, Aaron bâtit un autel en face du veau en métal fondu et il proclama : « Demain, fête pour le Seigneur ! »
Le lendemain, levés de bon matin, ils offrirent des holocaustes et présentèrent des sacrifices de paix ; le peuple s’assit pour manger et boire ; puis il se leva pour se divertir.
Le Seigneur parla à Moïse : « Va, descends, car ton peuple s’est corrompu, lui que tu as fait monter du pays d’Égypte.
Ils n’auront pas mis longtemps à s’écarter du chemin que je leur avais ordonné de suivre ! Ils se sont fait un veau en métal fondu et se sont prosternés devant lui. Ils lui ont offert des sacrifices en proclamant : “Israël, voici tes dieux, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.” »
Le Seigneur dit encore à Moïse : « Je vois que ce peuple est un peuple à la nuque raide. (…)
Moïse redescendit de la montagne. Il portait les deux tables du Témoignage ; ces tables étaient écrites sur les deux faces; elles étaient l’œuvre de Dieu, et l’écriture, c’était l’écriture de Dieu, gravée sur ces tables.(…)
Comme il approchait du camp, il aperçut le veau et les danses. Il s’enflamma de colère, il jeta les tables qu’il portait, et les brisa au bas de la montagne.
Il se saisit du veau qu’ils avaient fait, le brûla, le réduisit en poussière, qu’il répandit à la surface de l’eau. Et cette eau, il la fit boire aux fils d’Israël.
Moïse dit à Aaron : « Qu’est-ce que ce peuple t’avait donc fait, pour que tu l’aies entraîné dans un si grand péché ? »
Aaron répondit : « Que mon seigneur ne s’enflamme pas de colère ! Tu sais bien que ce peuple est porté au mal ! C’est eux qui m’ont dit : “Fais-nous des dieux qui marchent devant nous. Car ce Moïse, l’homme qui nous a fait monter du pays d’Égypte, nous ne savons pas ce qui lui est arrivé.”
Je leur ai dit : “Ceux d’entre vous qui ont de l’or, qu’ils s’en dépouillent.” Ils me l’ont donné, je l’ai jeté au feu, et il en est sorti ce veau. » (…)
Le lendemain, Moïse dit au peuple : « Vous avez commis un grand péché. Maintenant, je vais monter vers le Seigneur. Peut-être obtiendrai-je la rémission de votre péché. » (…)
Adaptation de l’histoire du veau d’or en dessin-animé
l’Histoire du prophète Élie et des adorateurs du faux dieu Baal
Lecture 1 Roi, 18, 1-46
De nombreux jours s’écoulèrent, et la parole du Seigneur fut adressée à Élie, la troisième année, en ces termes : « Va te présenter devant Acab ; je vais envoyer la pluie sur la surface du sol. » (…)
Quand Acab vit Élie, il lui dit : « Est-ce bien toi, porte-malheur d’Israël ? »
Élie répondit : « Ce n’est pas moi qui porte malheur à Israël ; c’est toi et la maison de ton père, parce que vous avez abandonné les commandements du Seigneur et que tu as suivi les Baals. Et maintenant, convoque et réunis tout Israël près de moi sur le mont Carmel, avec les quatre cent cinquante prophètes de Baal et les quatre cents prophètes d’Ashéra qui mangent à la table de Jézabel. »
Acab convoqua tout Israël et réunit les prophètes sur le mont Carmel. Élie se présenta devant la foule et dit : « Combien de temps allez-vous danser pour l’un et pour l’autre ? Si c’est le Seigneur qui est Dieu, suivez le Seigneur ; si c’est Baal, suivez Baal. » Et la foule ne répondit mot.
Élie continua : « Moi, je suis le seul qui reste des prophètes du Seigneur, tandis que les prophètes de Baal sont quatre cent cinquante. Amenez-nous deux jeunes taureaux ; qu’ils en choisissent un, qu’ils le dépècent et le placent sur le bûcher, mais qu’ils n’y mettent pas le feu. Moi, je préparerai l’autre taureau, je le placerai sur le bûcher, mais je n’y mettrai pas le feu. Vous invoquerez le nom de votre dieu, et moi, j’invoquerai le nom du Seigneur : le dieu qui répondra par le feu, c’est lui qui est Dieu. » La foule répondit : « C’est d’accord. »
Élie dit alors aux prophètes de Baal : « Choisissez votre taureau et commencez, car vous êtes les plus nombreux. Invoquez le nom de votre dieu, mais ne mettez pas le feu. »
Ils prirent le taureau et le préparèrent, et ils invoquèrent le nom de Baal depuis le matin jusqu’au milieu du jour, en disant : « Ô Baal, réponds-nous !» Mais il n’y eut ni voix ni réponse ; et ils dansaient devant l’autel qu’ils avaient dressé.
Au milieu du jour, Élie se moqua d’eux en disant : « Criez plus fort, puisque c’est un dieu : il a des soucis ou des affaires, ou bien il est en voyage ; il dort peut-être, mais il va se réveiller ! »
Ils crièrent donc plus fort et, selon leur coutume, ils se tailladèrent jusqu’au sang avec des épées et des lances. Dans l’après-midi, ils se livrèrent à des transes prophétiques jusqu’à l’heure du sacrifice du soir, mais il n’y eut ni voix, ni réponse, ni le moindre signe.
Alors Élie dit à la foule : « Approchez. » Et toute la foule s’approcha de lui. Il releva l’autel du Seigneur, qui avait été démoli. Il prit douze pierres, selon le nombre des tribus des fils de Jacob à qui le Seigneur avait dit : « Ton nom sera Israël. »
Avec ces pierres il érigea un autel au Seigneur. Il creusa autour de l’autel une rigole d’une capacité d’environ trente litres. Il disposa le bois, dépeça le taureau et le plaça sur le bûcher.
Puis il dit : « Emplissez d’eau quatre cruches, et versez-les sur la victime et sur le bois. » Et l’on fit ainsi. Il dit : « Une deuxième fois ! » et l’on recommença. Il dit : « Une troisième fois ! » et l’on recommença encore. L’eau ruissela autour de l’autel, et la rigole elle-même fut remplie d’eau.
À l’heure du sacrifice du soir, Élie le prophète s’avança et dit : « Seigneur, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, on saura aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur, et que j’ai accompli toutes ces choses sur ton ordre. Réponds-moi, Seigneur, réponds-moi, pour que tout ce peuple sache que c’est toi, Seigneur, qui es Dieu, et qui as retourné leur cœur ! »
Alors le feu du Seigneur tomba, il dévora la victime et le bois, les pierres et la poussière, et l’eau qui était dans la rigole. Tout le peuple en fut témoin ; les gens tombèrent face contre terre et dirent : « C’est le Seigneur qui est Dieu ! C’est le Seigneur qui est Dieu ! » (…) Peu à peu, le ciel s’obscurcit de nuages, poussés par le vent, et il tomba une grosse pluie.
Adaptation de l’histoire du Prophète Élie et des adorateur du faux dieu baal en dessin-animé
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