Qu’est-ce que le Crédo ?
Le Je crois en Dieu (“Credo” en latin) résume les points fondamentaux de la Foi catholique.
Une réaffirmation de la Foi face aux hérésies
Depuis les apôtres, l’Église a toujours enseigné ces points et les a toujours tenus pour vrais (cet enseignement se transmettait de façon orale), sans pour autant les pencher par écrit dans les débuts de l’Église.
Hélas, au cours de l’histoire de l’Église (ce phénomène a démarré très tôt) il y a eu des personnes qui se sont mises à enseigner des erreurs sur la Foi, c’est ce qu’on appelle les hérésies (et il y a eu malheureusement beaucoup au fil des siècles et il y en a encore :().
Au 4ème siècle, un homme qui s’appelait Arius s’est mis à enseigner que Jésus n’est pas Dieu (du coup, par la même occasion, il niait la Trinité) et cette hérésie (que l’on a appelée l’arianisme, en raison d’Arius) s’est rapidement propagée ce qui représentait un danger pour la Foi car de nombreux catholiques, pourtant sincères, se laissaient tromper.
En 325, le pape s’est réuni avec les évêques du monde entier pour définir un certain nombre de points concernant l’Église et résoudre certains problèmes. C’est ce qu’on appelle un concile.
Ce concile a été appelé Concile de Nicée du fait que les évêques (autour du pape) se soient réunis à Nicée (aujourd’hui İznik, en Turquie).
Au cours de celui-ci, cette assemblée a promulgué ce qu’on appelle Le Symbole de Nicée ou Symbole des Apôtres (qu’on appelle également le Je crois en Dieu, ou Crédo), dans le but de réaffirmer de façon solennelle la Foi de l’Église en la Trinité.
Pourquoi connaissons-nous actuellement le Credo sous deux formes ?
Quelques années plus tard, en 381, au cours d’un second concile qui s’est tenu à Constantinople (aujourd’hui Istanbul, en Turquie) ce texte fut complété. On l’appelle Le Symbole de Nicée-Constantinople.