C’est une vérité de foi que l’Église a toujours crue et enseignée et qu’à un moment donné de l’histoire, Elle a penchée par écrit afin de réaffirmer son authenticité.
L’exemple du dogme de la double nature de Jésus.
Depuis le début de l’histoire de l’Église, l’Église a toujours cru et enseigné que Jésus est à la fois vrai homme et vrai Dieu.
Elle le tient Elle-même des enseignements du Christ (Elle n’a donc rien inventé !)
Malheureusement, vers le fin du IIIème siècle, une hérésie s’est répandue : l’arianisme (d’après le nom de celui qui l’a initiée : Arius).
Cette hérésie niait la divinité de Jésus.
L’Église avait donc le devoir de rappeler aux fidèles la Vérité telle qu’Elle a été enseignée par le Christ. Cet enseignement ininterrompue de l’Église qu’Elle tient directement du Christ s’appelle le dépôt de la Foi ou Tradition (avec une majuscule !)).
L’Eglise a donc fermement condamné l’arianisme et proclamé le dogme de la Trinité (pour réaffirmer la Vérité et la pencher sur le papier pour faire acte d’autorité (et pas d’autoritarisme !).
Ce dogme a été proclamé, au cours du concile de Nicée (325) d’où nous viendra le Symbole de Nicée (Ou symbole des apôtres), puis complété quelques années plus tard (en 380) au cours concile de Constantinople. C’est la fameux “Crédo” que l’on dit chaque dimanche à la Messe, aussi connu sous le nom de Crédo de Nicée-Constantinople.
Ainsi donc, le dogme de la Trinité n’est-il pas sorti de « nulle part », il nous vient du Christ ET réaffirmé en 325 pour mettre un terme à une hérésie qui faisait beaucoup de mal.
Ainsi en va-t-il de tous les dogmes !
Concernant tous les dogmes
Vous l’aurez donc compris, contrairement à ce que voudraient faire croire certains détracteurs de la foi, les dogmes ne sont pas des «inventions » sorties de « nulle part » à une époque donnée.
Ce sont des Vérités de foi qui nous viennent du Christ et que l’Église a toujours crues et enseignées
Au sujet de infaillibilité pontificale
La teneur de ce dogme a largement été déformée par certains détracteurs de la Foi ou par des ignorants.
Le pape n’est pas infaillible dès lors qu’il ouvre la bouche pour dire quelque chose.
Il n’est donc pas infaillible lorsqu’il aborde certains sujets (sur l’actualité par exemple, ou s’il disait que la confiture de fraise serait meilleure que la confiture d’abricot etc… tout cela relève de son opinion personnelle, mais n’engage en rien le pouvoir des clefs).
De même, par exemple, même si l’Église reconnait l’authenticité d’une apparition, comme ce fut le cas à Lourdes, ce n’est pas sous le coup de l’infaillibilité et nul catholique n’est tenu par l’obligation d’y croire
En revanche, il y a quelques cas très rares et encadrés qui sont sous le coup de l’Infaillibilité, et que tout catholique est tenu de croire comme faisant partie intégrante de la foi catholique. Les dogmes en font parti.